Walker Evans

American photographs.
Tate Gallery, 2013

Walker Evans, American photographs, Tate Gallery, 2013

J'emploie le terme de style documentaire car beaucoup de gens parlent de photographie documentaire. Alors que littéralement une photographie documentaire est une photo policière d'un meurtre, d'un accident de la route ou quelque chose d'approchant. Mais le style du détachement et de l'enregistrement c'est autre chose. Cela s'applique au monde autour de nous. C'est ce que je fais avec l'appareil photo, c'est ce que je veux obtenir.

Une réédition à l'occasion du 75ième anniversaire de l'exposition « American photographs » au Museum of Modern Art (MOMA), de New York en 1938. Des photographies en noir et blanc de la vie quotidienne américaine dans les années 30 : des personnes, des maisons, des églises, des affiches... faites avec une exigence de réalité. Une figure majeure de la photographie américaine...

Walker Evans
Editions Centre Pompidou, Paris, 2017

Walker Evans, Editions Centre Pompidou, Paris, 2017

Je m’intéresse à ce qu’on appelle le vernaculaire. Par exemple, l’architecture achevée, je veux dire cultivée, ne m’intéresse pas, mais j’aime découvrir le vernaculaire américain.

Cette monographie accompagne accompagne l' exposition Walker Evans du Centre Pompidou en 2017 sous la direction de Clément Chéroux. Elle présente l'intégralité de la carrière de l'artiste, à travers plus de 400 documents provenant de grandes collections internationales.

Elle nous montre la fascination du photographe pour certains sujets typiquement américains comme les baraques des bords de routes, les devantures de magasins ou les visages des anonymes...

Une approche thématique qui nous permet de comprendre l'oeuvre de Walker Evans comme une recherche passionnée des caractéristiques fondamentales de la culture vernaculaire américaine.