Anders Petersen
Anders Petersen. Le café Lehmitz.
Schirmer-Mosel, 1978 (2013)
Lily était une femme très charismatique, tout le monde en était amoureux. Rose bossait dans un resto du coin, jusqu’à 23 heures.
Le travail de référence d'Anders Petersen. Fortement influencé par la photographie documentaire de la deuxième guerre mondiale, selon lui, sa chance aurait été de rencontrer Christer Strömhlm. C’est à ses côtés, qu’il s’exerça durant deux ans entre 1966 et 1968. En 1968, il s'installe dans le café Lehmitz à Hambourg. Ce sont les clichés des prostituées et des ouvriers qui fréquentent ce lieu populaire qui le rendront célèbre...
Anders Petersen. Anne Biroleau, Urs Stahel et Hasse Persson. Photographies.
Bibliothèque nationale de France, 2013
Plus il y a de questions et de désirs dans une prise, meilleure elle est.
Je recherche des personnes et des êtres auxquels je puisse m’identifier ; femmes, hommes, chiens, chats… Tout est dans cette identification avec des êtres dont je me sens proche.
L’appareil n’a pas tellement d’importance. C’est seulement un outil. Peu importe avec quel appareil vous travaillez pour la photographie de rues (...ça peut être un IPhone), du moment que vous vous sentez à l’aise avec ses réglages et que vous n’avez pas besoin d’y réfléchir pendant la prise de vue.
Le reportage intime. Ses rencontres avec des marginaux, des prostituées, des échoués... Une influence documentaire. Une proximité avec la street photography, Robert Frank. Le désir d’être surpris par l’imprévisible, et le souhait d’approcher l’autre au plus près...
Anders Petersen. French Kiss.
Images En Manoeuvres, 2008.
On avait l’impression que les morts s’étaient levés de leurs tombeaux pendant la nuit pour aller se rendre visite les uns aux autres. Je me souviens d’avoir été fortement saisi par le fait que l’on puisse utiliser la photographie de cette manière presque littéraire.
Des images d’univers inconnus, troubles et déroutants qui pourtant s’expriment tout près de nous : à Paris, Saint Étienne, Gap... Une petite merveille : « Les pas dans la neige dans un cimetière » hommage à son professeur Christer Strömholm.
Anders Petersen. Sète 2008.
Images En Manoeuvres, 2008.
Pour que la photo soit bonne, il faut toujours avoir un pied dedans et un pied dehors. Mon problème, c’est que je finis toujours avec les deux pieds dedans.
Une immersion dans Sète. Des images du quotidien au gré des rencontres"...
à propos d'Anders Petersen
3 mai 1944 -
Je crois que je suis le genre de photographe qui désire amitié compagnonnage et communication, qui essaie de se comprendre et de comprendre autrui.
Je pose au fond toujours la même question : qui êtes-vous ? On peut la poser de différentes manières, par exemple : quel est votre premier souvenir ?
Suédois, élève de Christer Strömholm.
Le reportage intime. Le poète des lieux en marge avec un simple Contax T3 35mn...