Bettina Rheims
28 fevrier - 27 mars 2016 - Maison Européenne de la photographie, Paris
J'aime la chair, je suis une photographe de la peau.
La Maison Européenne de la Photographie présente une rétrospective de Bettina Rheims sans thématique ni chronologie particulière. C’est un parcours à travers quarante ans de photographies qui va des stripteaseuses de Pigale en 1978 à ses portraits récents des femmes détenues dans des prisons françaises.
On y retrouve entre autres les séries :
- - « Modern Lovers» (1990) qui explore la question du genre dans une série de portraits d'adolescents androgynes ;
- - «Chambre close » (1992) et ses images de femmes abordées dans la rue qui nous dévoilent une partie de leur corps dans des chambres d’hôtel ;
- - « I.N.R.I » (2000) où la photographe réinterprète la vie du Christ ;
et de nombreuses photographies de femmes célèbres.
Les photographies de Bettina Rheims sont efficaces. L’esthétique de la photographie de mode confère à ses images une beauté formelle qui attire l’attention.
De ce fait, il me semble que ses images nous transmettent plus une représentation de la féminité que la réalité de la féminité.