Bernard Plossu
Bernard Plossu. Rétrospective 1963-2006.
Des Deux Terres Eds, 2006
En photographie, on ne capture pas le temps, on l'évoque. Il coule comme le sable fin, sans fin, et les paysages qui changent n'y changent rien.
Bernard Plossu, son Nikkormat et son 50mm toujours à portée de la main...
Bernard Plossu. Le voyage mexicain.
Musée des beaux-arts et d'archéologie, Images En Manoeuvres, 2012
Juste de l’autre côté de la rue, le Mexique commençait. On regarda émerveillés. À notre étonnement, ça ressemblait au Mexique.
Le catalogue d'une exposition au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon
est une réédition enrichie du célèbre Voyage mexicain publié initialement aux
éditions Contrejour en 1979.
Le format et l'ordre d’apparition des images diffèrent.
Ce voyage au Mexique durant les deux années 1965 et 1966 aura été "la chance de
ma vie" dira Bernard Plossu.
La série « Les nuits mexicaines » montre les soirées festives des jeunes et étudiants
américains. Bernard Plossu photographie la fête, la marijuana, la joie de vivre qui
rythme le quotidien de ces jeunes hippies.
La série « On the road » présente les routes, le voyage, l'auto-stop dans les paysages
désertiques du Mexique.
La série « Le Mexique des marchés » fait découvrir le marché aux puces de La Lagunilla,
grouillant de vie et d'objets traditionnels, en 1965.
La série « Campagnes mexicaines » montre les paysages ruraux d'un pays traditionnel,
hors du temps.
La série « Mexico ville moderne » dévoile une mégalopole d'Amérique du Sud en pleine
modernisation.
Bernard Plossu. Voyages italiens.
Editions Xavier Barral, 2015
Avec Fresson, pas de couleurs agressives et chaque tirage est unique, il y a presque du relief. On effleure les saisons, les arbres vibrent, le vent murmure... En un mot, Michel Fresson est mon traducteur.
Toute mon enfance, j’ai entendu ma mère parler de nos origines italiennes, j’entendais les noms de tante Dina et de Nana, mon arrière grand-mère. Puis un jour, au début des années 1970, je suis parti à Naples, à Rome et à Pompéi sous une pluie torrentielle : c’était magnifique.
Le voyage, la poésie, le partage, le noir et blanc et les couleurs (Michel) Fresson… Ce livre accompagne une exposition qui a eu lieu à la MEP en 2015.
à propos de Bernard Plossu
26 février 1945 -
Pour faire de bonnes photos, il faut être bien chaussé. La relation avec la nature est essentielle dans ma photographie. La marche est le rythme naturel de la curiosité. La vision simple et dépouillée du 50 mm est totalement en accord avec cela.
Un photographe « de tous les instants ». Un style qui refuse les effets. La poésie du voyage en noir et blanc ou en couleurs Fresson...