Eammon Doyle - Dublin : Trilogie

15 octobre 2016 - 18 février 2017 - Centre Photographique - Pôle Image Haute Normandie

Eamonn Doyle, Orange, de la série End., 
    	  			2016 Courtesy de l’artiste et Michael Hoppen Gallery, Londres
Eamonn Doyle, Orange, de la série End.
2016 Courtesy de l’artiste et Michael Hoppen Gallery, Londres
Eamonn Doyle, Box, de la série End., 
    	  			2016 Courtesy de l’artiste et Michael Hoppen Gallery, Londres
Eamonn Doyle, Box, de la série End.
2016 Courtesy de l’artiste et Michael Hoppen Gallery, Londres
Eamonn Doyle, Red, de la série End., 
    	  			2016 Courtesy de l’artiste et Michael Hoppen Gallery, Londres
Eamonn Doyle, Red, de la série End.
2016 Courtesy de l’artiste et Michael Hoppen Gallery, Londres

Pendant trois ans, Eammon Doyle arpente les rues Parnell Street et O’Connell Street de Dublin avec son Leica. Un périmètre restreint, qu’il revisite de jour en jour, de série en série.

Des images où l’on ressent la présence du photographe. Des images plein cadre, des corps en marche dans la rue… Une trilogie "i", "ON" et "End." d’abord conçue pour le livre mais sans aucun texte pour en orienter la lecture.

Dans "i" (en référence à la pièce de Samuel Beckett, "Not I") Eammon Doyle nous montre des personnes âgées "aplaties" sur les trottoirs et les routes par le point de vue élevé qu’il adopte. Souvent on ne voit pas leurs visages. Ce sont autant de rencontres urbaines furtives avec des inconnus marqués par la faiblesse et la solitude.

Le meilleur livre de photographie de rue de la décennie.

Martin Paar, à propos du livre "i"

Je réalisais que je ne gagnerai aucune connaissance de leur être par la saisie photographique, mais qu’il ressortirait peut-être quelque chose de la tentative, peut-être même de l’échec.

Eammon Doyle

"ON", nous montre des personnes en mouvement. Toutes semblent totalement inaccessibles à la rencontre. Le noir et blanc contrasté et surtout le point de vue en contre plongée les transforme en sculptures tout en donnant à voir leur environnement.

Vous devez continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer. »

Samuel Beckett, The Unnamedable

"End." Le dernier volet de la trilogie est le résultat d'un travail collaboratif avec le graphiste Niall Sweeney et le musicien David Donohoe.
Les photographies nous montrent autant la ville que ses habitants, souvent photographiés de dos, lors de leurs déplacements quotidiens.
Niall Sweeney apporte ses formes abstraites sur ou à côté des photographies et le musicien David Donohoe la bande son.
Le visiteur déambule entre des tirages géants, des murs d’images, et les boucles musicales… Une immersion dans le flux des passants et le béton de Dublin.